Odalisques

J'ai vu sous un voile de marbre, l'épaule blanche et lisse d'Aphrodite, que le drapé en pierre, tombant à ses pieds semblait dénuder.

J'ai vu sous un voile de marbre, l'épaule blanche et lisse d'Aphrodite, que le drapé en pierre, tombant à ses pieds semblait dénuder.

J'ai vu, dans une nuit d'éclairs, les contours précis qui détachaient les corps de la nuit. Sans cesse multipliés.

J'ai vu, mais c'est n'est pas sure, car la fièvre nous fait voir ce qui ne se voit pas ; des silences, des interstices, par où le monde semblait s'y couler.

J'ai vu ce soir fasciné, votre esprit se répandre dans chacun de vos mots.

Vous avez l'art de la synthèse, je vous envie beaucoup. En quelques mots vous réussissez à dessiner d'un trait léger et sûr votre portrait.

Je suis en paix avec la vie. J'aime sa complexité, la beauté des gestes et des choses.

Je chéri mes souvenirs, les gens que j'aime. Je suis quelqu'un d'intense, et sensuel. J'aime toucher et être touché par l'esprit.

J'essaie de trouver les sens, les signes, l'équilibre. Des plénitudes je suis avide comme vous.